En 2021, le FIR a formé une coalition composée de dix de ses membres investisseurs – Amiral Gestion, Amundi, AXA Investment Managers, Candriam, LBPAM, LFDE, Meeschaert AM, ODDO BHF AM, Ofi Invest AM, Sycomore AM – regroupant plus de 3 300 milliards d’euros d’actifs sous gestion, afin de soutenir la lutte contre le travail forcé et travail des enfants partout dans le monde.
10 entreprises à forts enjeux sur le sujet – Agroalimentaire, Automobile, Consommation discrétionnaire, Construction, Hôtellerie, Industries et Services aux collectivités – ont été sélectionnées pour mener cette initiative d’engagement.
Afin de les évaluer, la grille méthodologique de RHSF, mise au point dans le cadre de son programme 8.7, a été utilisée et adaptée aux besoins de l’exercice.
Pour la quatrième année consécutive, le FIR publie les résultats de la campagne de questions écrites posées aux entreprises du CAC 40 lors de leurs assemblées générales en 2023. Cet exercice de transparence qui consiste à poser 10 questions à chacune des 40 entreprises concernées, a pour objectif de communiquer aux administrateurs, aux actionnaires mais aussi au grand public les préoccupations majeures des investisseurs responsables.
Cette année, quatre changements significatifs ont été inclus dans la méthodologie : une précision des questions subdivisées en sous-parties, une personnalisation mais aussi une analyse qualitative d’experts externes sur certaines questions et enfin une prise en compte des principales controverses.
L’analyse et la notation des entreprises ont été effectuées par les membres de la Commission Dialogue & Engagement au sein du FIR, gérant un ensemble de plus de 4600 milliards d’euros d’actifs.
À l’occasion d’un événement au format petit-déjeuner organisé le 21 novembre 2023 dans les locaux de France Invest, les données relatives au marché français de la finance à impact ont été dévoilées.
Ce marché se définit selon trois principes directeurs : l’additionalité, l’intentionnalité, la mesurabilité et se compose de 66 acteurs représentant, au 31 décembre 2022, 14,8 milliards d’euros d’actifs sous gestion répartis dans 153 véhicules d’investissement. Le périmètre s’ouvrira aux actifs cotés pour 2024.
L’ensemble de l’étude est disponible en français
À l’occasion de la Semaine de la Finance responsable et de l’événement du Bilan des Say on Climate 2023 organisé par le FIR et l’ADEME le 26 septembre, le FIR publie le bilan statistiques des votes sur les sujets climatiques en assemblée générale entre 2020 et 2023.
Ces statistiques englobent celles relatives aux Say on Climate ainsi qu’aux résolutions climat d’actionnaires déposées de par le monde depuis 2020, qui sont comprises dans un même document.
Les 10 questions posées portaient pour cette année à nouveau sur les trois piliers E, S et G avec des thématiques comme le climat, la biodiversité, l’économie circulaire, le salaire décent, les critères ESG dans les rémunérations, les pratiques fiscales ou encore l’intégration des partenaires sociaux dans les plans de vigilance des entreprises.
En amenant les entreprises du CAC40 à effectuer cet exercice de transparence publié dans le cadre de leurs assemblées générales, l’objectif de l’initiative est ici de communiquer aux administrateurs, aux actionnaires mais aussi au grand public les préoccupations majeures des investisseurs responsables.
L’analyse et la notation des entreprises ont été effectuées par les membres de la Comission Dialogue & Engagement au sein du FIR, gérant un ensemble de plus de 4500 milliards d’euros d’actifs.
Le FIR, en partenariat avec la Chaire Théorie de l’Entreprise de l’École des Mines et la Communauté des entreprises à mission, a lancé des travaux exploratoires en se demandant comment les investisseurs responsables pouvaient s’approprier le nouveau concept d’entreprise à mission.
Le cahier « La société à mission : Quelles opportunités pour les investisseurs à impact ? » issu de ces travaux se présente comme une investigation sur deux facettes du sujet identifiées : les conditions pour investir dans une société à mission et les conditions pour devenir un investisseur à mission.
Le FIR et Iceberg Data Lab ont travaillé à la rédaction de ce cahier, mis à jour en 2022, visant à mettre à disposition du public et des professionnels une présentation pédagogique de l’état des savoirs et des pratiques sur cette nouvelle thématique, afin qu’ils s’en saisissent.
Les outils existent désormais pour concevoir la conservation du capital naturel, non comme un coût mais comme une source d’investissement dans un avenir plus soutenable.
Un comité de lecture multi parties prenantes rassemblant des investisseurs, la société civile ou encore des chercheurs a été constitué afin d’aboutir à la publication de ce cahier.
Le FIR publie en partenariat avec l’Institut National de l’Économie Circulaire (INEC) une étude sur les pratiques en matière d’économie circulaire au sein des entreprises du SBF 120. Un questionnaire avait été envoyé début 2022 aux entreprises et 43 réponses ont été reçues puis analysées par le FIR et ses membres en s’appuyant sur l’expertise de l’INEC (par ailleurs membres du FIR). Le principal constat est que les entreprises doivent encore s’approprier de l’économie circulaire.
Le cahier intitulé “Pauvreté et Droits humains – La finance face à sa responsabilité sociale“ est issu des travaux menés au sein du groupe de travail piloté par Pascale Thumerelle et complété par un travail de bibliographie académique. Au-delà de l’écho qu’il trouve dans l’actualité récente, ce cahier a pour vocation d’inviter l’ensemble des parties prenantes à prendre conscience des enjeux sociaux pour pouvoir agir. Le FIR est convaincu que répondre à ces enjeux – travail forcé, travail des enfants, liberté syndicale, pauvreté et inégalités de rémunération, accès à la santé et à l’éducation, etc. – constitue un devoir civique pour l’investisseur. Ce cahier est complété par une annexe qui prend la forme d’une boîte à outil évolutive pouvant servir dans l’engagement actionnarial auprès des entreprises.
Pour la deuxième année, les membres de la Commission Dialogue et Engagement du FIR ont analysé avec Marie Marchais et Martial Cozette, co-pilotes de la campagne, les réponses aux 13 questions posées en amont des assemblées générales des entreprises du CAC40. Si l’on observe des progrès dans cet exercice de transparence, on constate que sur des sujets tels que le salaire décent, les responsabilité fiscale ou encore l’association des partenaires sociaux, cela reste insuffisant. L’ensemble des réponses est également disponible à la consultation.
Alors que la France va prendre la présidence du Conseil de l’Union européenne le 1er janvier 2022 et à l’approche des élections de 2022, le FIR publie un livre blanc intitulé « Un livre blanc pour des transitions justes – 22 propositions pour 2022 » pour nourrir le débat démocratique et placer le secteur financier au service d’une transition juste dans un contexte marqué par l’urgence climatique et de fortes fragilités sociales.
Les travaux ont été lancés en 2020 avec en ligne de mire les importantes échéances internationales. Un comité de lecture multi parties prenantes rassemblant des investisseurs, la société civile ou encore des chercheurs a été constitué et les travaux ont abouti à la publication du cahier « Finance & Biodiversité – Comprendre et agir ».
Ce cahier qui s’adresse aux entreprises et aux investisseurs ainsi qu’à toute partie prenante concernée est une présentation pédagogique de l’état des savoirs et des pratiques sur cette nouvelle thématique.
En 2020, le FIR a fait l’acquisition d’une action de chaque entreprise du CAC 40 et leur a envoyé à chacune douze questions ESG lors de leurs assemblées générales. L’objectif était de rendre le dialogue entre les investisseurs et les entreprises plus transparent, les réponses devant être publiées par les entreprises. Les membres de la Commission Dialogue & Engagement du FIR ont analysé les réponses et ont abouti à des notes allant de zéro à trois étoiles pour chacune d’entre elles. Le principal constat est que des efforts sont nécessaires et les entreprises auront la possibilité de progresser dans la mesure où la campagne est récurrente.
L’impact constitue la nouvelle frontière de la finance responsable. Si cette dernière s’est construite en investissant prioritairement dans les entreprises disposant des meilleures pratiques environnementales, sociales et de gouvernance, l’heure est venue de construire des fonds qui sont capables de démontrer leur impact positif et donc de tenir toute leur promesse auprès des souscripteurs. En proposant ce guide commun, élaboré en confrontant les pratiques de professionnels exigeants du coté et du non-coté, France Invest et le FIR cherchent à éviter la tentation des discours marketing creux et de l’impact-washing. C’est le résultat de travaux communs débutés en 2019 entre les deux associations.
À l’occasion de la semaine de la Finance Responsable, le FIR publie une étude menée avec l’École Polytechnique. L’étude se penche sur les fonds labellisés depuis 2016 en regardant notamment les classes d’actifs, l’origine géographique des sociétés de gestion labellisées, leur gouvernance (gérants indépendants, liés à des banques ou des assurances), le focus géographique des fonds, le sexe des gérant-e-s, la performance financière…
Le FIR s’est intéressé à la « nouvelle frontière » que constitue l’intégration ESG dans l’allocation d’actifs, un sujet peu traité et peu documenté à ce jour. Pour ce faire le FIR a lancé un groupe de travail co-piloté par Héléna Charrier, directrice adjointe politique durable à la Caisse des dépôts et Jean-Philippe Desmartin, directeur de l’Investissement responsable de Edmond de Rothschild Asset Management. Le cahier issu de ces travaux vise à explorer les motivations, les enjeux méthodologiques et les enjeux académiques liés à l’intégration ESG-climat. Enfin le cahier intègre une série de pistes de recherche concrètes destinées à la communauté académique.
Pour la communauté des investisseurs responsables, la politique fiscale constitue une dimension essentielle de la RSE. Or, pour l’instant la fiscalité représente trop souvent un angle mort de la responsabilité sociale des entreprises. Alors que les entreprises revendiquent toujours plus leurs engagements à contribuer aux Objectifs de Développement Durable, le FIR adresse un signal fort aux émetteurs pour les engager dans une réflexion sur leurs pratiques en matière de responsabilité fiscale. Cette campagne de dialogue a pris la forme d’une enquête dont les résultats et l’analyse ainsi que sept recommandations sont inclus dans l’étude.
